Qu'il s'agisse de journalistes mal informés ou de politiques irresponsables, on lit ou entend souvent que Jérusalem n'est pas la capitale de l'État Hébreu ! Faisons donc le point sur cette thèse originale...
Histoire ancienne
Les liens du peuple juif avec la terre d'Israël s'étendent sur 4000 ans. La Bible hébraïque comporte ainsi de nombreuses références au Pays de Canaan, dont fait partie Hébron, ville située dans les territoires disputés d'Israël.
Les liens avec la ville de Jérusalem remontent à l'époque du roi David (-1040 av. JC), qui en a fait la capitale d'Israël et initié la construction d'un premier temple. Ce premier temple (de Salomon) sera détruit en -586, celui d'Hérode prendra sa place un siècle plus tard, et sera détruit à ton tour en +70. Ce sont ses murs de soutènement qui constituent maintenant le "Mur des Lamentations".
Histoire récente ou contemporaine
Si des juifs habitent donc en Israël et en particulier à Jérusalem depuis "toujours", ils sont majoritaires (également) dans cette dernière depuis le 19e siècle. Ainsi, en 1870, d'après plusieurs études (Karl Marx, Gerardy Santine, et Nu‘aman Al Qasatli), la population de Jérusalem se décomposait de la façon suivante : 11.000 juifs, 6.500 musulmans, 4.500 chrétiens.
Jérusalem était une sorte de ville fantôme pendant la domination ottomane (1516-1917) puis jordanienne (pour sa partie est : 1948-1967), ne constituant ni un centre politique, ni religieux, ni économique. Pire, la Jordanie, après la partition de 1948, s'est contentée d'en chasser tous les juifs, de détuire 60 synagogues et de désacraliser la quasi totalité des cimetières. La ville ne connut par ailleurs aucune visite d'un quelconque dirigeant arabe. Cet ensemble de faits témoigne du peu d'importance accordé à la ville et à son histoire.
Au contraire, en 1967, Israël a décidé de réparer les vestiges juifs, d'ouvrir les lieux saints aux pélerins de toutes les religions et d'autoriser le Waqf (organisation islamique jordanienne), bien que vaincu, à continuer d'administrer l'esplanade des mosquées, pourtant construite sur les restes des temples de Salomon et d'Hérode ! Cette politique d'ouverture est cruellement "récompensée" puisque, la loi coranique stipulant que seul un musulman a le droit de prier sur les lieux saints de l'Islam (la "mosquée Al-Aqsa de Jérusalem" y ayant été opportunément "ajoutée" en 1967...), aucun juif ou chrétien n'est en mesure de se recueillir à l'emplacement du temple détruit par les romains.
En définitive, seul Israël aura donc fait de Jérusalem sa capitale au cours de l'histoire, seul Israël aura respecté ses habitants, les lieux chargés d'histoire, les pélerins des trois religions monothéistes.
Quelques faits indiscutables...
Les deux villes saintes de l'islam avant 1967 sont La Mecque et Médine, où les non musulmans sont persona non grata, Il est assez illogique que le monde musulman, disposant de la clé de l'esplanade des mosquées (!) se prétende légitime à juger de ce qui se passe à Jérusalem.
Jérusalem n'est pas citée une seule fois dans le Coran, mais près de 700 fois dans l'Ancien Testament, ainsi que régulièrement, dans les Évangiles.